jeudi 14 juillet 2011

Des mots sur le feu



Il y a des jours comme ça… où on croit que tout va bien mais qu’en fait… tout va mal…
Tient, un article qui parle un peu de moi… ou pas, aller savoir. J’écris juste, allez savoir si c’est moi ou quelqu’un d’autre… moi je me contente d’écrire ce qui viens, pour soulager... Me soulager ? Soulager quoi ? Je ne sais pas…

Mais il est de ses jours où l’écriture est un besoin vital. Cela faisait longtemps que ça ne m’était pas arrivé, de taper sans vraiment réfléchir à ce que j’écris… Ecrire… C’est la seule chose que je sois à peu près capable de faire bien. Ecrire, coucher des mots sur un papier blanc, le salir d’encre, ou de mots. Car les mots sont parfois plus salissants que la plus noires des encres…

Oh, je vous entends déjà. Pff, toujours à se plaindre, elle va nous sortir des phrases toutes faites, pleines de dégoulinages triste etc etc… Et bien non, je ne me plains pas, j’écris, nuance. C’est la seule chose qui m’a fait tenir pendant plusieurs années …

Fut un temps, j’écrivais même des poèmes… Mais ce temps semble tellement loin… Il est loin d’ici, avec ceux que j’ai laissé là-bas, ceux qui ‘m’oublie, ceux que j’essaie de ne pas oublier. Loin de tout et loin de moi, de ma vie… Vie à côté de la plaque d’ailleurs. Je rêvais de médecine, d’aider les autres. Pédiatre pour soigner les petits cœurs… Me voici à 21 ans, toujours en L1, obliger de travailler pour vivre… Survivre.

Si vous saviez comme je vous en veux, vous qui ne savez rien de moi, vous qui ne lirez jamais ses mots. Je vous en veux d’être aveugle à la souffrance des êtres qui sont censés être tout pour vous… Je t’en veux, de tout ce que tu as fait et n’as pas fait.

Un jour, je vous le dirais, et vous aurez mal. Je vous ferai aussi mal que vous m’en avez fait durant toutes ses années… Et là, enfin, je serai libre. Libre de vivre sans vous, loin de vous, sans aucun regret…

Je vous hais…

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